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Coacher à distance

Mes premières expériences de coach ont toutes eu lieu en face à face. Parfois dans le bureau du coaché, parfois dans mon studio de coaching, selon la disponibilité de chacun.


Dans les deux cas, je crois, le coaché y a trouvé son compte : familier du lieu où il m’a reçu, il s’est senti en sécurité dans son environnement quotidien, ou bien il a pu apprécier le dépaysement et la détente du décor d’un studio de coaching apaisant et chaleureux.


J’ai en mémoire des moments forts où mes propositions demandaient au coaché de se déplacer au rythme de mon questionnement dans la pièce, comme une invitation au cheminement intérieur ; d’autres, où la posture du coaché assis sur son fauteuil indiquait une forme d’intériorisation ou de résistance, ou au contraire un redressement, signe d’une volonté d’aller de l’avant vers son objectif ; des moments plus délicats, où l’émotion a pu embarquer tel ou tel dans un champ intime et puissant dont j’ai pu partager l’accueil ; des échanges de regard aussi, qui indiquaient une nouvelle voie où l’audace était envisagée ; des bons moments de rires, enfin, qui ont évacué la tension des déplacements intérieurs de ces séances, dont plusieurs m’ont dit qu’elles étaient comparables à une séance d’ostéopathe.


Alors qu’allait-il se passer en ce temps de confinement avec des coachés que je n’ai jamais vu et dont les séances se passent par skype ou au téléphone ?


En visio-conférence, la part non verbale, qui constitue à elle seule 93 % de la communication se transmet presqu’aussi bien que de visu. Lors d’une séance, j’ai pu voir par exemple le coaché s’agiter et faire de grands mouvements bruyants, tout ça de manière très spontanée après un début de séance calme et posée...Aurait-il été si expressif si j’avais été en face de lui ?


Au téléphone, les mots prennent un poids particulier. Le vocabulaire signe une personnalité, dont la tonalité de la voix et son rythme d’élocution donnent le "la" de chaque instant. Il s’installe alors une intimité particulière dans un duo uniquement auditif, au-delà des écrans que peuvent parfois générer notre physique ou notre attitude.


Du point de vue du coach, ces nouvelles distances du coaching de confinement m’ont amené à être particulièrement attentive à ma procédure de coach : d’abord au tout début de séance, je prends le temps d’installer le coaché très confortablement dans un cadre de process coach, puis tout du long de la séance je veille à nommer précisément les intuitions d’écoute et de vision que je peux avoir pour les lui faire valider, et quand je sens qu’il se passe quelque chose de l’autre côté, j’ose le demander, même si régulièrement je questionne le coaché sur son émotionnel pour être bien sûr d’être en phase avec lui. Et rien ne m’empêche de faire marcher le coaché en image ! Si je vous assure, ça marche !


Mais ce qui compte au-delà de ces ajustements, c’est l’authenticité du dialogue qui s’instaure et la confiance mise dans la relation mutuelle. Alors toutes les voies sont ouvertes pour aller ensemble vers l’objectif souhaité. J’ai la chance de vivre de telles aventures humaines.


N’hésitez pas à me rejoindre. https://lc.cx/mrXf







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