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Du coq à l'âne

Passer du coq à l’âne…. Cela arrive plus souvent qu’on ne le pense lorsqu’on laisse notre pensée s’évader ou que les liens que nous effectuons et qui nous paraissent si naturels échappent à notre interlocuteur.


Habitués à passer du coq à l’âne, les personnes dits à hauts potentiels pensent en effet en arborescence et ont donc tendance à passer constamment d’un lien à l’autre sans plus de manières.


Une fâcheuse tendance pour l’interlocuteur qui se trouve largué, et parfois s'énerve face à ce qu’il prend pour un manque de respect à son égard…


Pourtant, cette hyperactivation cérébrale, doublée d’une connectivité plus dense, permet de faire des liens avec ce que la personne a en stock et cela produit parfois une très grande créativité.


L’expression passer du coq à l’âne est ancienne. Elle existe dès le XIVe siècle sous la forme de « saillir du coq à l'asne ». Il s’agissait en fait de l’accouplement du coq et de la cane, alors appelée asne. Devant pareil appareillage, au fil du temps, l’asne devint l’âne et le fait de saillir, sauter ! D’ou la formule actuelle “sauter du coq à l’âne” !


Si cela vous arrive, cela est signe de bonne santé. D’ailleurs nos comptines enfantines nous encouragent à le faire à l’aide de la phonétique. Trois petits chats, chats, chats : chapeau de paille, paillasson, somnambule, bullotin, tintamarre, marabout, bout d'ficelle, selle de ch'val, ch’val de course, course à pied, pied à terre, terre de feu, feu follet, lait de vache, vache de ferme, ferme ta gueule, gueule de loup, loup des bois, boîte aux lettres, lettres d’amour, mour à trois, trois p’tits chats, chats, chats….


A vous maintenant de sauter du coq à l’âne !


Ca vous parle… www.coachpersonal.info



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