La déconcentration est un mal répandu chez les jeunes collaboratrices et collaborateurs. Ils ont tendance à être multitâches, à se disperser, à se laisser envahir par l'info du moment. Certains zappent et décrochent à une vitesse hallucinante. Ils cultivent la pause pour de mauvaises raisons, là où elle devrait intervenir comme instrument de décompression après une forte concentration de 50 à 90 minutes.
Cette habitude les rend cependant particulièrement agiles et plastiques à leur environnement, ils ne se ferment aucune porte, et cette aptitude leur est souvent bénéfique.
Pour autant, les pensées parasites (la réunion d'après), les perturbateurs d'attention (écrans et téléphone portable toujours allumé au cas où), les sources de distraction (une fenêtre sur l'extérieur suffit !), les stimuli visuels ou auditifs (les notifications toutes les 40 secondes et autres présences musicales), sont autant de freins à la productivité et à la créativité.
Et tout cela se passe en 2020, à l'heure d'internet, quand la pression sur l'attention et la faculté de concentration n'ont jamais été aussi fortes, et quand l'obsession de la performance devient le critère privilégié de sélection des collaborateurs.
Les neurosciences nous apprennent que l'attention décuple l'activité des régions cérébrales utiles pour la tâche effectuée et que c'est la condition sine qua non à tout apprentissage, voire même à toute attractivité.
Se dégager des sollicitations, arrêter de zapper, clarifier ses intentions, améliorer son efficacité en vue d'un objectif, apprendre à gérer son attention, se connecter à soi-même en pleine conscience, rien de bien compliqué : juste une mise au point de ses comportements, qui peut se décider en amont.
Où en êtes-vous dans la gestion quotidienne de votre attention ? Quelle est votre temps de concentration maximum ?
Si vous voulez gagner en attention et en concentration, Parlons-en !
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